Historique du cimetière Notre-Dame-de-Belmont
Le 30 décembre 1857, John William Dunscomb, percepteur des douanes et propriétaire d’un domaine vend un terrain à la Fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-Québec. Ayant appartenu d’abord à Sir John Cadwell, ce domaine est embelli à l’aide des fonds fournis par la caisse du receveur général du Bas-Canada. La propriété sur le chemin Ste-Foy connue sous le nom de Belmont est couverte d’une variété d’arbres, parmi lesquels des pins, des sycomores, des peupliers, des érables, des saules pleureurs, des cyprès, des cèdres, etc.
Le célèbre architecte Charles Baillargé est mandaté de préparer des plans d’embellissement du nouveau cimetière en s’inspirant du cimetière Greenwood à New York. Avec de modestes moyens, il conçoit un cimetière-jardin appelé Notre-Dame-de-Belmont.
Longtemps réclamé par les paroissiens de Québec, le cimetière est béni le 10 juillet 1859 et la première inhumation a lieu deux jours plus tard. À la fin de juillet 1859, on assiste à la fermeture du Cimetière Saint-Louis et le Cimetière Notre-Dame-de-Belmont devient alors le seul endroit où l’on enterre les défunts de la paroisse Notre-Dame-de-Québec.
À la suite de l’érection canonique de la Fabrique de la paroisse Saint-Jean-Baptiste en 1879, un comité du cimetière formé de six paroissiens représente les deux Fabriques pour assumer la gérance du Cimetière Notre-Dame-de-Belmont. Une compagnie de cimetière est mise en place à compter du 19 février 1932 pour habiliter les administrateurs à rendre des décisions.
Le 23 mai 2007, la Fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-Québec et la Fabrique de la paroisse Saint-Jean-Baptiste se joignent aux dix-sept paroisses membres de La Compagnie Saint-Charles pour assumer la pérennité des deux grands cimetières de souche francophone de la ville de Québec.
Et maintenant l’histoire se poursuit…